Hier, c'était Dushera, un jour férié pour commémorer la victoire du bien contre le mal.
Le week-end dernier nos offrait donc trois jours, nous étions en vadrouille dans le Madya Pradesh. J'ai plein de choses a vous montrer et a vous raconter.
Mais en attendant, c'est la plus pure pagaille qui règne a la maison. Nos menuisiers nous ont mis la maison sans dessus-dessous. Il y a maintenant deux millimètres de poussière sur toutes les surfaces. L'air empeste une odeur chimique de solvant.
A cela s'ajoute une coupure d'électricité de 5 minutes tous les quart d'heure et une chaleur persistante (plus de 32 degrés a l'intérieur, l'utilisation des ventilateurs proscrite a cause de la poussière).
Patience pour des posts relatant nos excursions du week-end dans l'Inde très (très très) profonde.
mardi 29 septembre 2009
vendredi 25 septembre 2009
Concours photo - la suite
Dans mon post précédent, je ne vous avais pas tout dit.
Les participants avaient droit a deux photos.
Aujourd'hui, je partage la seconde...
Les participants avaient droit a deux photos.
Aujourd'hui, je partage la seconde...
jeudi 24 septembre 2009
Concours photo
J'ai récemment participé a un concours photo. Le thème était "Architecture". La contrainte était que la photo devait être prise en Septembre 2009 (après l'annonce du thème).
J'ai participe avec la photo suivante. Une suggestion de ma femme pour être honnête...
J'ai participe avec la photo suivante. Une suggestion de ma femme pour être honnête...
mardi 22 septembre 2009
Termites et Ecureuil
Notre appartement est en chantier. Notre chambre a coucher a été réquisitionnée par le menuisier. Notre propriétaire a enfin daigne remplacer l'armoire mangée par les termites. Il faut dire, que a part le dernier millimètre de placage, il ne restait plus rien.
Nous ne pouvons donc pas utiliser notre chambre, et devons stoker nos affaires ailleurs dans l'appartement. C'est un peu le camping.
Cette pratique est courante. Les artisans n'ont pas de locaux. Pas de matériaux. Peu d'outils. Un menuisier se reconnaît au fait qu'il possède un mètre (enfin, mètre... un outil a mesurer les pieds et les pouces), une scie (a main, mais sans le manche) et un rabot (a main). Ils peuvent s'installer a peu près partout. Dans la rue s'il ne pleut pas - ou mieux - quand c'est possible - chez leurs clients. Ils arrivent tard (10h00), travaillent tard (21h00) sept jours par semaine.
Mais les termites (et les menuisiers) ne sont pas les seuls a s'être invites chez nous. Une famille d'écureuils a élu domicile dans la canalisation d'expulsion d'air de la hôte de la cuisine. C'est malheureux. Pour deux raisons. La première est que la probabilité d'avoir une hôte aspirante dans ce pays est très basse. La seconde est que deux des trois écureuils n'ont pas survécu aux pales de la ventilation de la hôte. Le troisième est sauf. Nous nous sommes aperçus de leur présence indirectement quand une odeur nauséabonde s'est fait persistante dans la cuisine.
Nous ne pouvons donc pas utiliser notre chambre, et devons stoker nos affaires ailleurs dans l'appartement. C'est un peu le camping.
Cette pratique est courante. Les artisans n'ont pas de locaux. Pas de matériaux. Peu d'outils. Un menuisier se reconnaît au fait qu'il possède un mètre (enfin, mètre... un outil a mesurer les pieds et les pouces), une scie (a main, mais sans le manche) et un rabot (a main). Ils peuvent s'installer a peu près partout. Dans la rue s'il ne pleut pas - ou mieux - quand c'est possible - chez leurs clients. Ils arrivent tard (10h00), travaillent tard (21h00) sept jours par semaine.
Mais les termites (et les menuisiers) ne sont pas les seuls a s'être invites chez nous. Une famille d'écureuils a élu domicile dans la canalisation d'expulsion d'air de la hôte de la cuisine. C'est malheureux. Pour deux raisons. La première est que la probabilité d'avoir une hôte aspirante dans ce pays est très basse. La seconde est que deux des trois écureuils n'ont pas survécu aux pales de la ventilation de la hôte. Le troisième est sauf. Nous nous sommes aperçus de leur présence indirectement quand une odeur nauséabonde s'est fait persistante dans la cuisine.
lundi 21 septembre 2009
Ladakh: la vie locale
La population civile du Ladakh est composée majoritairement de gens originaires de l'endroit. Ils sont majoritairement Bouddhiste, quelques-uns sont musulmans. Deux autres groupes vivent avec eux. Le premier est compose d'Indiens originaires du Nord de l'Inde (Penjab, Haryana, UP, UK, HP, etc...). Ces Indiens sont Hindous, ont leur langue (l'Hindi) la ou les Ladakhis parlent Ladakhi. Les différences de culture sont énormes: différente langue (différente graphie), différente religion, différentes moeurs et valeurs (e.g. rôle de l'homme dans le foyer). Ces migrants d'Inde du Nord sont réputés habiter plutôt en ville, et exercer des métiers type commerçant ou artisan. Un second groupe de migrant - d'immigrants pour être exact - est constitue de Tibétains aillant fui leur pays d'origine. Ce sont donc des réfugiés. Physiquement, il m'était difficile de les reconnaître des Ladakhis, mais les indigènes ne les considèrent pas comme des leurs, les regardent avec d'un cote la compassion d'un coreligionnaire, de l'autre la méfiance de l'étranger.
Majorité des Ladakhis vivent a la campagne et exercent des professions agricoles. On y cultive essentiellement une céréale locale (dont j'ai oublie le nom), et quelques fruits (pommes, abricots). Il y a un peu d'élevage (vaches, buffles). Les produits laitiers sont une composante essentielle de l'alimentation Ladakhie.
vendredi 18 septembre 2009
Ladakh: Lekir
A l'Ouest de Leh, pas tres loin d'Alchi, Lekir est célèbre pour sa gigantesque statue de Bouddha extérieure. Lekir est un grand monastère, fleuri et acceuillant. La vallée qui y conduit est un petit oasis au milieu des pierriers.
Lekir présente aussi d'intéressantes peintures murales, en très bon état.
Lekir présente aussi d'intéressantes peintures murales, en très bon état.
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Ladakh
jeudi 17 septembre 2009
Pas pour des prunes
Le sympathique site web "Pas pour des Prunes" a repris des articles de Flagrant Delhi - c'est a découvrir ici !
Merci a eux.
Merci a eux.
mardi 15 septembre 2009
Ladakh: A l'ecole !
Le système scolaire Indien est assez homogène dans tout le pays. Les parents ont le choix entre des écoles publiques gratuites - et des écoles privées payantes. Le Ladakh ne déroge pas a la règle.
L'École, c'est avant tout une histoire de moyens. Du plus jeune âge jusqu'au bac (que l'on nomme ici "Class 12"), les parents veulent tous absolument inscrire leurs enfants dans des "public schools" - c'est a dire des écoles privées (le mot anglais "public" signifie exactement l'inverse du Français - c'est la ou beaucoup de francophones se fourvoient). L'enseignement supérieur suit le schéma inverse. Pour un grand nombre de spécialités, les écoles dignes du nom sont publiques. Les écoles privées (notamment d'ingénieur en informatique - c'est la mode) sont des moyens modernes utilisés pour extorquer de l'argent a des parents suffisamment riches et aillant plus d'ambitions pour leurs enfants que leurs enfants ont du talent pour les études. On ne peut pas dire que l'on y achète son diplôme, mais les entreprises ne s'y trompent pas et donne priorité aux diplômes des écoles d'état (il y a néanmoins des exceptions a cette règle générale).
Pour en revenir aux écoles primaires, collèges et lycées, les motivations des parents pour inscrire leurs enfants dans des écoles privées sont plus que légitimes. Mais on fait parfois ce que l'on peut en fonction de ses moyens. Les coûts mensuels de scolarisation d'un enfant en primaire dans une bonne école privée sont de l'ordre de grandeur d'un salaire d'une personne aillant une profession de servant (cuisine, ménage, garde, etc...). 5000 roupies a Delhi - un peu moins au Ladakh. Beaucoup de familles acceptent de voir l'un de leur deux salaires partir pour l'éducation de leurs enfants. D'autres s'endettent, ils y voit le meilleur des investissements.
L'une des raisons faisant fuir les plus fortunés des écoles publiques est la qualité de l'enseignement, le soit-disant absentéisme des enseignants, et le manque d'infrastructures et de matériel pédagogique.
Le ladakh bénéficie pourtant de conditions un peu privilégiées via un bon maillage d'écoles primaires et collèges. Tous les enfants ont accès a une éducation gratuite, leur permettant, si leurs parents les y autorisent, a étudier jusqu'à 16 ans (Équivalent de la seconde - "Class10"). Les enseignants y sont nombreux, le gouvernement aillant pris des mesures pour maintenir des écoles dans les villages les plus recules. De plus, l'enseignement se fait dans le respect des différentes cultures, notamment via l'enseignement des langues. Mais il semblerait que, contrairement a ce que l'on observe a Delhi, les parents ne souhaitent pas forcement voir leurs enfants trop traîner a l'école - surtout quand ils sont en âge de rejoindre l'activité agricole de leurs parents. Pour remédier a ce problème, le gouvernement Indien donne du riz aux enfants qui fréquentent l'école.
J'ai aussi vu des enfants apprenti-moines dans les monastères Bouddhistes. Je ne sais pas vraiment sur quels critères ils sont recrutes. Ont-ils perdu leur parents? Leurs parents manquaient-ils a ce point de moyens qu'ils ne pouvaient les élever? Les moines recrute-t'ils au pres des familles ? Si vous, lecteurs, avez une réponse a cette question, l'espace commentaires vous attend!
Lorsque nous rentrerons a Delhi, je vous parlerai un peu plus du système éducatif - si c'est un sujet qui vous intéresse...
vendredi 11 septembre 2009
Ladakh: Alchi
Je vous ai conduit jusque la uniquement a l'Est de Leh, sauf le dernier post, les photos publiées de la vallée de l'Indus vous ont donne une idée des paysages sur la route Leh Alchi. Rejoindre Alchi de Leh ne présente pas de difficultés. La route est, malgré le relief, en très bon état. Les bords de la route sont habites par d'interminables camps militaires. Lesquels militaires assurent un entretien impeccable des routes (meilleures parfois qu'autour de Delhi!). Les militaires sont Omniprésents dans les vallées, mais ne se soucient aucunement des touristes, et visiblement guere plus des populations locales. Le plus gros risque est de rencontrer un convoi sur la route, et de perdre une dizaine de minutes pour les dépasser.
Nous nous sommes déplacés au Ladakh avec un taxi loué localement. Prix fixes, une misère. Mais nous n'avons pas prêté attention au type de voiture. Nous nous sommes déplacés en "omni" - qui a une vitesse de pointe de 50km/h. Pour quelques centaines de roupies supplémentaires, nous aurions du opter pour un pseudo-SUV, beaucoup plus adapte au routes de montagnes. Les temps de transports se seraient trouves divises par deux ou trois. Pour l'anecdote, note taxi était si lent qu'en arrivant a Alchi, nous nous sommes fait doubler par un couple de jeunes touristes sur un scooter local des années 80. C'était incroyable...
Le monastère d'Alchi est atypique. Comme vous avez pu le voir sur de nombreuses photos, les monastères Ladakhis sont souvent construits soit a flanc soit au sommet d'une montagne. Ce n'est pas le cas d'Alchi. Le monastère d'Alchi se trouve au fond d'une vallée au paysage lunaire. Le site est reelement different des autres, aussi par la nature de la distribution des bâtiments et des temples. Il est hélas interdit de photographier l'intérieur des Gompas, vous ne verrez donc rien des peintures murales d'Alchi. Et c'est dommage: Alchi possède de très anciennes peintures murales, mais hélas pas très bien conservées. Qu'il serait sein de les soumettre a un peu de restauration! Il s'agit la d'un patrimoine unique. Des salles entières, dont les murs sont peints du sol au plafond, sont de plus en plus décaties. Les statues géantes sont recouvertes d'une épaisse couche de poussière. Une restauration d'urgence (et par des artistes compétents) est devenue une réelle nécessité.
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mercredi 9 septembre 2009
Ladakh: La vallée de l'Indus
Les nombreux monastères sont des étapes obligatoires pour tout visiteur du Ladakh. Mais le Ladakh est aussi une terre de trekking, car il offre des paysages très particuliers.
La vallée de l'Indus en particulier est très intéressante. A l'ouest de Leh, elle offre un long et étroit oasis de verdure au milieu d'un paysage lunaire. A l'est de Leh, le relief s'accentue et le paysage devient plus lunaire. Les deux sont indiscutablement a voir.
Quelques jours de vacances au Ladakh m'ont permis d'alimenter un mois de Blog. C'est peut-être assez. La semaine prochaine, on rentre a Delhi!
lundi 7 septembre 2009
Ladakh: Thak Thok et Matho
A l'Est de Leh, il y a une multitude de "petits" monastères. Thak-Thok (aussi ecrit Tak-Thok) et Matho en font partie. Je n'ai pas visite Matho mais suis passe suffisamment près pour pouvoir prendre et partager avec vous une photo.
Thak-Thok signifie littéralement "dont le toit est en rocher". Il est situe dans la vallée de Karu. Ça spécificité est d'avoir été effectivement construit a même le rocher. La salle de prière n'est qu'une grotte, les bâtiments aillant été construits autour. C'est vraiment très sombre, les parois noircies par la fumée des lampes a beurre qui ont sévis pendant des centaines d'années. C'est fort dommage car le site offre au visiteur d'intéressantes anciennes peintures murales. Thak-Thok est très calme, peu de touristes y font le voyage. La vallée de Karu est comme un chemin de verdure au milieu du désert minéral. Le village de Karu est paisible et agréable.vendredi 4 septembre 2009
Ladakh: Thikse (2/2)
Voici deux nouvelles photos de Thikse pour compléter le post précédent. L'une d'entre vous m'a demande via commentaire de quoi vivent les moines. J'ai pose la question a notre guide qui m'a confirme qu'ils ont quelques sources de revenus.
Un essentielle consiste dans les donations dans les monastères, et les sources associées (tickets pour les visites, pour les musées, etc...). Les monastères ont aussi assez souvent des services d'hôtellerie (des restaurants, comme des hébergements). Associe a ces hébergements, les monastères propose des séminaires - lies au bouddhisme ou au yoga pour exemple. Une autre source de revenus, assez importante, vient des activités relieuses locales. Naissances, mariages, décès et certainement pas mal d'autres évènements permettent aux moines de gagner un peu d'argent, les fidèles étant nombreux et généreux. Les monastères semblent très inégaux devant la richesse. Hemis parait plutôt a l'aise, la ou d'autres semblent beaucoup plus modestes...
Un essentielle consiste dans les donations dans les monastères, et les sources associées (tickets pour les visites, pour les musées, etc...). Les monastères ont aussi assez souvent des services d'hôtellerie (des restaurants, comme des hébergements). Associe a ces hébergements, les monastères propose des séminaires - lies au bouddhisme ou au yoga pour exemple. Une autre source de revenus, assez importante, vient des activités relieuses locales. Naissances, mariages, décès et certainement pas mal d'autres évènements permettent aux moines de gagner un peu d'argent, les fidèles étant nombreux et généreux. Les monastères semblent très inégaux devant la richesse. Hemis parait plutôt a l'aise, la ou d'autres semblent beaucoup plus modestes...
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mercredi 2 septembre 2009
Ladakh: Thikse (1/2)
Thikse est sans aucun doute le monastère que j'ai préféré. Il trône sur une colline minérale, en haut d'un village le long de la vallée de l'Indus. Il présente un grand nombre de bâtiments, ou résident en permanence une petite centaine de moines.
L'acceuil y est chaleureux (plus que la moyenne) et l'environnement est vraiment agréable, propre et fleuri (mieux qu'ailleurs). La visite comprend plusieurs points d'intérêts, notamment l'arrière salle de l'ancienne pièce de prière commune, pour ses statues et ses peintures que je vous présenterai dans un prochain post.
Mais Thikse est surtout célèbre pour son Maitreya - gigantesque statue représentant le Bouddha du futur, de 12 m de haut! La photo ci-dessous vous en donne un aperçu du visage. C'est avec Wat-Pho (le Bouddha doré géant de Bangkok) la représentation du Bouddha la plus impressionnante que j'ai eu la chance de voir. A ne manquer sous aucun prétexte!
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